La PLP est fondée mais prend le nom de  "Pêcheurs à la Ligne de Picardie"


Diplôme d'honneur


Après protestation de la Ligue Picarde d'Amiens, 

le 3 Avril 1906 la PLP prend officiellement le nom de 

"Pêcheurs à la Ligne du Ponthieu"


Les Banquets des Assemblées Générales


L'Hôtel de la Tête de Bœuf



Dépositaires PLP (voir pancarte sur la devanture)

Café du Pont Neuf

Le Chant des Oiseaux




Quelques sites de Pêche de l'époque

Le Moulin de la Bouvaque

Le Port


Le Pâtis

Le Pâtis


La Plume

Quai de la Pointe

Le Transit 

Le Port




La carte de Pêche d'avant guerre


A noter que le Permis était valable du 15 Mars au 15 Mars, il était donc à cheval sur 2 années



90 pêcheurs à la pelote


Le concours des amicales est créé, il prendra peu de temps après le nom de Challenge DUJARDIN puis plus récemment d'Inter Entreprises


Et encore 75 pêcheurs à la pelote


Un concours parmi d'autres, chemise, veste et parfois la cravate et le couvre chef ..... nos pêcheurs de l'époque c'était la grande classe .......



Photos souvenir


Roland VANESSE Champion de la Somme


Photos souvenir


Photos de divers concours


Un concours parmi d'autres


Adrien BRAURE remplace Marcel LAFOSSE et devient le 3ème Président de la PLP



Photos souvenir


Des pesées au gramme près et toujours des tenues de grande classe

Et si on faisait un petit retour sur les années 1965-1970 histoire de faire sourire nos jeunes compétiteurs.
Si les compétitions sont déjà nombreuses, le matériel n’est pas des plus sophistiqués et se limite à un seau pour l’amorce, une boite à esches en bois avec un sac en toile accroché dans un cerceau pour y mettre les poissons le tout fixé sur un piquet en fer, un panier siège et un fourreau avec pour les plus équipés 4 cannes GARBOLINO vertes en fibre de verre de 2m55, 3m90, 5m25 et 6m55 (les tailles standards de l’époque) avec parfois une rallonge en aluminium de 1m50 pour les hommes forts et bien sur une épuisette en bambou avec le filet posé sur le haut du fourreau. Un matériel bien suffisant pour l’époque et drôlement facile à trimballer. Les lignes aux flotteurs multicolores qui remplissent les tiroirs des paniers sont nombreuses et toutes munies en haut d’un élastique torsadé d’une cinquantaine de centimètres de grosseur adaptée au poids du flotteur (impeccables à remballer puisqu’il suffit de tendre l’élastique pour l’accrocher au bout de la planchette). Une petite crosse roubaisienne en haut de la canne et la ligne est vite montée, pas de bas de ligne (on se demande pourquoi ?) la ligne est montée en direct et à chaque casse il faut la changer en prenant bien soin de regarder sur le côté de la planchette en bois la longueur inscrite (2m55, 3m90 etc.) et mesurée au préalable (on appelait cela mettre les lignes à longueur car à cette époque, on ne déboitait pas) et forcément il faut reprendre le fond. Rien n’est laissé au hasard et si de nombreuses vedettes de l’époque déclaraient à juste titre : « un concours se gagne à la maison », on comprend aisément pourquoi. Si pour les esches le vers de vase est déjà monnaie courante, le fouillis n’est présent que chez les meilleurs et l’asticot (achetés aux abattoirs) est encore à la mode, très employé et incorporé en assez grande quantité dans beaucoup d’amorces.
Reste l’amorce justement …… sur le marché c’est très simple si vous voulez le top et sortir des amorces DUDULE une seule solution : la COCO et la 2 COQS avec des paquets blancs et jaunes bien gras que vous ne retrouverez plus jamais désormais. 1 paquet (ou 2) de chaque du pain trempé et vous aviez la base de votre seau d’amorce il restait alors aux meilleurs à la personnaliser mais comment ?
La graineterie GARDEN de la place Bonaparte à Abbeville pouvait déjà vous fournir chènevis moulu, farine de maïs, de riz, de noix et parfois de l’œillette aussi au kilo mais les coopératives, ruches ou autres monoprix de l’époque dépannaient bien aussi avec la famille HEUDEBERT qui offrait des produits de grande qualité comme la chapelure, la farine et la crème de riz etc. (mais par paquets de 250 grammes), la maïzena bien sur, la semoule de blé cuite (à l’odeur très appétissante) qui remplaçait l’actuel tourteau de maïs, enfin la badiane (anis étoilée) ou la coriandre moulues apportaient le parfum final après mouillage et faisaient saliver les babouines des voisins.
Pour la compétition peu de changements par rapport à nos jours mais les pesées se faisaient (hélas mortes) au lieu de rendez-vous et chaque prise était annoncée (5 points en plus par poisson) en criant son numéro à un commissaire qui surveillait une dizaine de pêcheurs.
Quant à la durée du concours elle n’était bien souvent que de 1h30 hormis les 3 heures de CAMON (d’où leur nom) et le Marathon d’Abbeville.
Impossible de finir ce retour en arrière sans citer le grand tablier bleu foncé, lavé et repassé chaque semaine, indispensable pour des compétiteurs qui bien souvent portaient couvre chef, chemise blanche et cravate comme vous pouvez le voir sur certaines photos.
La grande CLASSE !!!




Un coup d'essai pour un véritable succès